Prévention contre le cancer du col de l'utérus : la vaccination

Prévention contre le cancer du col de l'utérus : la vaccinationPrévention contre le cancer du col de l'utérus : la vaccination

CANCER DU COL DE L'UTÉRUS

Prévention contre le cancer du col de l'utérus : la vaccination

La prévention du cancer du col utérin a, jusqu’à peu, reposé sur le dépistage par FROTTIS DU COL UTÉRIN, dont la pratique reste INDISPENSABLE.

Chaque année en France, 240 000 frottis pathologiques sont retrouvés, permettant de diagnostic de 60 000 lésions de bas grade (dysplasie du col utérin de type CIN1), de 17 700 lésions de haut grade (CIN2, CIN3), de 34 000 nouveaux cas de cancer du col utérin, dont la moyenne de survenue est de 40 à 45 ans et dont la mortalité est importante (1 000 décès par an).

Le lien entre l’HUMAN PAPILLOMA VIRUS (HPV) et le cancer du col utérin ayant été établi, la vaccination prophylactique est actuellement possible.

CETTE VACCINATION N’EST PAS OBLIGATOIRE.

Deux vaccins ont obtenu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) sont commercialisés et remboursés à 65 %.

Cette AMM préconise une vaccination des jeunes filles à partir de l’âge de 14 ans et des jeunes filles de 15 à 23 ans lorsqu’elles n’ont pas eu de rapports sexuels.

Trois doses sont à administrer, J0, 2e mois et 6e mois pour le vaccin « Gardasil » et J0, 1er mois et 6e mois pour le vaccin « Cervarix ».

Dans son avis du 17 décembre 2010, le Haut Conseil de Santé Publique indique que dans l’état actuel des connaissances, il n’y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l’un ou l’autre des deux vaccins.

Résultat de la vaccination

  • L’efficacité des deux vaccins vis-à-vis des lésions du col utérin de grade II ou de grade plus élevé, est de 47 % pour le vaccin quadrivalent et 70,2 % pour le vaccin bivalent.
  • Pour les lésions du col utérin liées à l’HPV 18, l’efficacité vaccinale est de 86,7 %.
  • La durée de protection n’est pas encore déterminée, le recul étant de 3 et de 3,6 années pour chacun des deux vaccins.

Tolérance et risques de la vaccination

Les autres méthodes de contraception très utilisées dans les pays anglo-saxons

Tolérance et risques de la vaccination
Des plans de pharmacovigilance ont été mis en place par les laboratoires et par l’AFSSAPS :

  • Des effets indésirables  « bénins » ont été rapportés (rougeurs, douleurs au point d’injection, fièvre…).
  • À ce jour, il n’a pas été retrouvé d’augmentation de maladies auto-immunes dans les populations vaccinées.
  • À ce jour, LE RAPPORT BÉNÉFICES/RISQUES DE LA VACCINATION RESTE FAVORABLE et proche du profil de sécurité, tel qu’il a été défini lors de l’autorisation de mise sur le marché.

Le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, par frottis cervical, reste indispensable.

Pour en savoir plus : www.afssaps.fr et www.imvs.sante.fr

Les informations fournies sur ce site sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation directe entre le patient et le professionnel de santé.