Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ansContraception après 40 ans

CONTRACEPTION

La contraception idéale sera celle qui sera la mieux adaptée à votre situation personnelle, tenant compte de votre âge, de votre désir de grossesse, de vos antécédents et/ou problèmes médicaux, et surtout de votre tolérance à chaque moyen contraceptif, qu'il soit biologique ou « mécanique ».

Contraception après 40 ans

Deux questions principales se posent :

  • Quel type de contraceptif après 40 ans ?
  • Jusqu’à quand préconiser la contraception ?
  • La contraception orale oestro-progestative peut, après 40 ans, voir des effets secondaires augmenter, notamment chez les femmes en surcharge pondérale, présentant une hypertension artérielle modérée, ou en cas de consommation tabagique.

Dans ces cas, la contraception orale augmente de façon significative le risque veineux et thrombo-embolique.

  • La contraception par progestatif sous forme orale ou sous forme d’implant est une méthode contraceptive de choix après 40 ans.
  • Y a-t-il des bénéfices à une contraception hormonale après 40 ans ?
    Oui, si l'on tient compte de la surveillance médicale qui accompagne la prise d'un contraceptif : examen gynécologique, frottis régulier, examen clinique des seins.
    La contraception hormonale a aussi pour bénéfice de réduire les syndromes prémenstruels (douleurs pelviennes, irritabilité…), de régulariser les cycles et ont un effet sur la réduction du nombre de cancers de l'ovaire, de l'endomètre et du colon.
  • Quand arrêter la prise d’un contraceptif ?
    La fin de l'âge de procréer étant impossible à établir, il peut être justifié de suivre une contraception jusqu'à l'âge de la « péri-ménopause », 48 à 49 ans.

La prise d'un contraceptif oral ne retarde pas l'âge de la ménopause, mais peut en masquer les symptômes.

Les autres méthodes de contraception après 40 ans :
  • Les stérilets sont une excellente contraception après 40 ans, sous réserve de l’absence de pathologie génitale associée que l’on rencontre plus fréquemment à cet âge : fibrome ou adénomyose.
  • Les stérilisations chirurgicales nécessitent la pratique d’une cœlioscopie sous anesthésie générale et permettent, par la pose de « clips », de clôturer les trompes.
  • La stérilisation par voie endoscopique endo-utérine : c’est le dispositif ESSURE ; par voie endo-utérine, sous hystéroscopie, on place des implants sur les orifices internes des trompes dans la cavité utérine.
  • La vasectomie chez l’homme est un geste chirurgical simple, réalisé sous anesthésie locale et permet l’obturation des canaux déférents. C’est une méthode très peu utilisée en France en comparaison aux pays anglo-saxons.

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