Contraception « mécanique »

Contraception « mécanique »Contraception « mécanique »

CONTRACEPTION

La contraception idéale sera celle qui sera la mieux adaptée à votre situation personnelle, tenant compte de votre âge, de votre désir de grossesse, de vos antécédents et/ou problèmes médicaux, et surtout de votre tolérance à chaque moyen contraceptif, qu'il soit biologique ou « mécanique ».

Contraception mécanique

Le stérilet

C’est un dispositif contraceptif inséré dans la cavité utérine en début de cycle et laissé en place entre 3 à 5 ans.

  • Les stérilets EN CUIVRE ont un effet spermicide direct et agissent également par une inflammation « localisée » de la muqueuse.

    Leurs effets secondaires les plus fréquents sont l'apparition de règles longues et quelque fois plus abondantes.

  • Les stérilets HORMONAUX à la progestérone ont un effet direct sur la muqueuse utérine.

    La progestérone libérée peut, en faible quantité, passer dans la circulation générale, d'où le risque de tension mammaire, d'acné, de céphalées.
    Leur utilisation permet, dans 80 % des cas, de réduire le volume des règles et les syndromes douloureux prémenstruels.

    Le stérilet ne protège pas de maladies sexuellement transmissibles, l'usage d'un préservatif à ce titre est conseillé.

Le préservatif

Le préservatif se pose sur le pénis en érection avant la pénétration.

Son taux d’échec est de 3 %, mais les accidents (rupture, retrait tardif…) sont fréquents.

C’est le seul moyen de protection des maladies sexuellement transmissibles.

Les autres méthodes de contraception très utilisées dans les pays anglo-saxons

  • Les spermicides : leur taux d’échec est de 26 % en pratique courante.
  • Le préservatif féminin doit être placé plusieurs heures avant le rapport sexuel et protège contre les maladies sexuellement transmissibles.
  • Le diaphragme et la cape vaginale couvrent le col de l’utérus. Il est recommandé de l’associer à un spermicide et doit être laissé en place 8 heures après un rapport sexuel.

Surveillance et risques liés à la contraception :

  • Contraception et risques cardio-vasculaires : le tabac augmente de 20 à 30 % le risque d’accident vasculaire chez les femmes prenant une contraception orale de type oestro-progestatif.
  • La contraception orale oestro-progestative est contre-indiquée en cas d’antécédents personnels de problèmes veineux ou artériels type phlébite ou embolie pulmonaire.

En cas d’antécédents familiaux, il peut être nécessaire de faire des recherches immuno-hématologiques.

  • Les bilans réguliers, dosages de glycémie, cholestérol, triglycérides, surveillance de tension artérielle, doivent être pratiqués.
  • Pilule et cancer du sein : selon les données actuelles de la littérature, la contraception orale n’augmente pas le risque de cancer du sein.

À ce jour, on ne retrouve pas de risques accrus de cancer du sein en fonction de la durée d’utilisation, du jeune âge de prise du contraceptif ou d’un antécédent familial.
Certaines études ont évoquées un effet « promoteur » de la contraception orale sur des cancers préexistants et un effet protecteur sur le risque de cancer de l’endomètre ou de cancer de l’ovaire.

 

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