Les questions que vous vous posez et auxquelles on ne peut pas (toujours) répondre

Les questions que vous vous posez et auxquelles on ne peut pas (toujours) répondre

La chute de la fécondité avec l’âge est un phénomène lié à la qualité de l’ovulation et de l’ovocyte : les résultats de la fécondation in vitro sont à l’image de ce phénomène naturel.


Les ovaires n’ont pas répondu à la stimulation hormonale

  • Le type de protocole médical peut quelquefois être mis en cause et sera modifié ;
     
  • Il peut s’agir d’une insuffisance ovarienne débutante ou avérée : les dosages hormonaux et l’échographie ovarienne en  début de cycle permettent d’évaluer la « réserve ovarienne », c'est-à-dire les capacités de l’ovaire à ovuler spontanément ou à répondre à un traitement d’induction d’ovulation.

    Dans certains cas, ces résultats sont négatifs, il n’y a malheureusement pas de traitement pour améliorer la réceptivité ovarienne, un don d’ovocyte peut alors être proposé. 

Les échecs de fécondation : aucun embryon ne s’est développé après la mise en culture des ovocytes et des spermatozoïdes

Que peut-on incriminer ?

  • La qualité ovocytaire ? Elle est jugée sur l’aspect morphologique de l’ovocyte (régularité, forme, taille…).
     
  • Dans la FIV « classique », les spermatozoïdes sont mis en culture avec l’ovocyte et le biologiste a pu noter l’absence ou un nombre très faible de spermatozoïdes autour de la zone pellucide (membrane qui entoure l’ovocyte) ; ce phénomène n’est pas toujours explicable et peut être responsable d’une absence de fécondation.

    Dans ces cas là, à l’occasion d’un prochain traitement, l’équipe médicale pourra proposer une fécondation in vitro avec micro-injection ovocytaire.
     
  • Enfin, l’absence de fécondation peut être liée aux conditions mêmes de la technique « in vitro ».

Et souvent, on ne retrouve pas de cause explicable, quelque fois un bilan hormonal et spermatique plus approfondi sera proposé.

Le nombre d’embryons est faible

Ce n’est pas en soi un problème, c’est la qualité de l’embryon qui va déterminer le résultat de la survenue de la grossesse.

Dans certains pays (Belgique, pays scandinaves…) la loi n’autorise :

  • le transfert que d’un seul embryon ;
     
  • qu’un certain âge féminin.

On retrouve par ailleurs dans ces pays des résultats satisfaisants, probablement liés au type de population traitée et aux indications de la FIV (femmes jeunes, problèmes ovulatoires…). 

L’embryon ne s’est pas « accroché », alors que tout semblait s’être bien passé

  • Fallait-il se reposer plus ?

    Rester allongée ou immobile après le transfert embryonnaire n’apportera rien au résultat de la grossesse. Plus que les facteurs d’ordre « mécaniques », le résultat va, en grande partie, dépendre de la qualité et de la réception de la muqueuse utérine (l’endomètre) et de la qualité embryonnaire.
     
  • A-t-on tout fait sur plan médical avant, pendant et après le traitement ?

    Les guides de bonne pratique obligent le médecin à réaliser un ensemble d’examens avant la FIV.

    Mais l’induction d’ovulation n’est pas une  « science exacte » : le médecin adaptera au mieux le type de traitement et les doses administrées selon chaque cas particulier.

    Il doit veiller à ce que la réponse soit suffisante (au mieux plus de 4 follicules par ovaire), mais « raisonnable » pour éviter les risques d’une hyperstimulation ovarienne.

    Le nombre d’ovocytes recueillis, le nombre et la qualité des embryons obtenus et les  chances d’implantation restent en grande partie aléatoires ; et c’est cet aspect de « loterie » qui reste difficile à expliquer et pèse sur le plan psychologique pour le couple.
     
  • L’embryon était de « bonne qualité », mais il n’y a pas eu de grossesse !

    Le biologiste apprécie la qualité embryonnaire sur des aspects morphologiques (nombre de cellules visualisées lors de la division embryonnaire, régularité des cellules…).

    La qualité intrinsèque de l’embryon implanté est loin d’être connue. 

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